Mon coeur faut que j’te parle

Court-métrage / mai 2023

Un court-métrage réalisé en 48 heures

Pour notre 3e participation à ce Marathon 48h, notre équipe de choc était composée de
Guillaume Blanc, Sara Gaudin, Laure Murillo, Jérémy Grüser et Natalia Bohn.

Le samedi matin, nous nous sommes retrouvés à
l’UGC Ciné Cité de Strasbourg pour entendre les différentes contraintes
:

1. La pré-production

ou les premières idées

C’est sur la terrasse d’un café que nous avons réfléchi à ce que nous inspiraient ces mots. Beaucoup d’idées ont fusé, de propositions ont été avortées, de fous rires ont éclaté en échangeant sur des scénarios absurdes sans queue ni tête.

Mais l’image du cœur sur la main au sens propre nous plaisait beaucoup. En tournant autour de cette idée, l’un de nous évoque le concept d’un personnage qui décide de se transformer en cochon. Tout le monde se projette, c’est validé. Nous devions alors trouver un cœur de porc.

C’est en cherchant sur un site de courses drive que les premiers mots « cœur de p… » nous ont suggéré l’article « cœurs de palmiers ».

Après un long fou rire, nous validons le concept d’un personnage qui décide de se transformer en palmier.

2. La production

ou les premières galères

Ni une ni deux, on part acheter les différents accessoires.

Guillaume et Jérémy se lancent dans l’écriture des dialogues, Sara dans un découpage technique et Laure dans le planning de tournage.

On prépare le matos et on file à Rosheim au TROPICAL CoffeeShop, qui a bien voulu nous accueillir pour tourner la première et la dernière scène du film (merci à eux ♥). Quelques difficultés liées à la technique (pas d’ingénieur son, donc Sara a fait la perche et a confirmé que… effectivement, c’est un métier) mais le tournage se fait et se termine samedi soir.

Et comme nous n’avons pas trouvé de troisième comédien(ne), notre chargée de production s’est gentiment proposée de prendre un rôle. Et quelle chance elle a eu d’incarner celui d’un palmier, ça n’arrive pas tous les jours !

Le dimanche matin au lever du soleil, nos trois comédiens strasbourgeois embarquent dans le train pour rejoindre Guillaume et Sara à Molsheim, dans les cabinets M Associés Architectes qui nous ont prêté leurs locaux (merci à eux ♥).

Le tournage se passe extrêmement bien, à tel point que nous terminons avec une heure d’avance sur notre planning.

Après avoir bien mangé (merci à la maman de Sara ♥) nous nous lançons dans la troisième séquence du tournage, la chirurgie.

Nous sommes donc allés dans le Centre Douleur Mémoire et Sommeil à Obernai (merci à eux aussi ♥), dans lequel Guillaume s’est chargé de mettre en décor le bloc opératoire.

Après deux heures de tournage, Sara fonce sur son banc de montage : il est 16h et il ne nous reste plus que quelques heures pour toute la post-production.

3. La post-production

ou l’ascenseur émotionnel

Sara effectue un premier montage, et c’est la déception.

L’effet comique que nous cherchions n’est pas du tout là, on s’ennuie et la chute ne nous fait pas rire. Que faire ?

On fait une pause, on boit une bière, on réfléchit. On change la chronologie du montage, on remet comme avant, on enlève des trucs, bref un casse-tête. Guillaume devenait tout blanc.

Et d’un coup, Sara fait un tour sur musopen (un site de téléchargement de musique classique dont beaucoup sont tombées dans le domaine public) et télécharge une des premières musiques qui apparaît : Moolight Sonata de Beethoven.

Et là, l’évidence : c’était donc ça ! Le film prend tout son sens. Il fallait souligner le drame de la situation par la musique, afin de montrer que nos personnages vivaient leur malheur à fond. Et tout compte fait, c’est ça qui fait rire.

Finalement, Mon coeur, faut que j’te parle est terminé à 02h, et rendu à 10h30 le lendemain.

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