Court-métrage / avril 2022
Alors que Will déguste son space-burger au volant de son vaisseau spatial, il se fait attirer par le champ gravitationnel d’une planète inconnue. Malgré ses efforts, il s’écrase à la surface de cette dernière et s’évanouit sous le choc. À son réveil, il est accueilli par une horde d’hommes sauvages qui s’avèrent un peu trop entreprenants à son égard…
Disponible sur la plateforme Sofa VOD !
Réalisation
Sara Gaudin
Scénario et dialogues
Guillaume Blanc
Chef opérateur
Guillaume Blanc
Direction d’acteurs
David Gies
Accessoires
Guillaume Blanc
Costumes
Jérémy Grüser
Opérateurs son
Yann Petit-Pierre
Thomas Gutehrlé
Sound design
Thomas Gutehrlé
Post-production son
Chakir Souirji
Thomas Gutehrlé
Montage et effets spéciaux
Sara Gaudin
Interprétation
WILL / Jérémy Grüser
LIA / Jessy Erndt
LA MOULE / David Gies
LES SAUVAGES
Estelle Coupey-Blin
Pierre Hierholz
Serkan Yuksel
Robin Lehé
L’EXTRATERRESTRE / Guillaume Blanc
Musique originale
Thomas Gutehrlé
L’histoire de l’histoire
La Planète commence à voir le jour en février 2022.
Lorsque Guillaume écrivait les dialogues du film, Sara commençait à imaginer des plans, Jérémy concevait les costumes, David entamait les premiers castings et Thomas avait déjà des pistes d’ambiances sonores. Le mot d’ordre : un mélange de Gardiens de la Galaxie et de Star Wars, avec une touche d’absurde (et peut-être un peu de nanar).
Première scène : des grilles, des morceaux de métal, un vieux tableau de bord, beaucoup de fonds verts, une cigarette électronique … Et beaucoup de lumières !
Pour la suite, nous savions où tourner la rencontre avec les hommes sauvages, mais il nous manquait un lieu : celui de la fin. Nous savions que nous voulions tourner au Lac de Pierre-Percée pour sa forme et ses couleurs particulières.
C’est alors que Guillaume et Sara s’en allèrent randonner autour du lac à la recherche de l’endroit parfait. Après quelques heures de marche (et de doutes, est-ce qu’on va vraiment pouvoir tourner ici ?) nous finissons par trouver le lieu idéal. À seulement 15 minutes de marche du parking le plus proche, nous validions ce point de vue sans hésitation. Et quel point de vue, n’est-ce pas ?
Bon, on va vous avouer qu’en réalité il n’y avait pas de Tour Eiffel. Désolés si un rêve se brise, c’est ça la magie de la post-prod.
Quelques jours plus tard, 9h, dans les hauteurs d’Obernai.
Nos talentueux figurants étaient tous là, prêts à braver le froid en légère tenue de Cro-Magnons. Devant les yeux ébahis des randonneurs, les hommes sauvages sautillaient et hurlaient face à Will. Le ridicule ne tue pas, à ce qu’il paraît…
Une petite journée de tournage et voilà notre film tourné.
Et ça part en post-prod !
Doublages, re-takes, montage, c’est l’heure de passer des heures sur l’ordinateur pour s’assurer que tout roule. Le montage terminé, il ne manquait alors plus que les effets spéciaux, la séquence d’introduction et le mixage du son.
Mais face aux obligations de chacun (il s’agissait après tout d’un projet associatif et bénévole), le film est mit au second plan.
Ce n’est que quelques mois plus tard que Sara reçoit un mail de notification d’un concours strasbourgeois : Paye ton court-métrage. Nous ne nous doutions absolument pas que le thème de cette année serait « Le monde perdu ». Ne s’agit-il pas exactement du thème de notre film ?
Il nous restait donc un mois avant la date butoir du concours.
Un mois, au cours duquel nos pros de la post-prod ont fait suer leurs ordinateurs.
Fait-il jour, fait-il nuit ? Peu importe, il faut finir, au point que David s’est retrouvé à danser seul dans le salon de Sara et Guillaume, devant un fond vert, habillé en costume de moule. Que ne faut-il pas faire pour le bien du cinéma….
Nous sommes le 11 décembre 2022 et La Planète est enfin terminé. Prochaine étape, la projection des films du concours le 13 décembre. Et c’est avec surprise et fierté que nous sommes rentrés chez nous avec le 1er prix du jury du festival. Alors merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce projet ambitieux qui nous a prit du temps, de l’énergie et de l’argent bien-sûr, mais avant tout beaucoup de plaisir.